Jean-Pierre LAVORATO à UNGERSHEIM
Dimanche matin.
Dehors la brume épaisse semble se lever.
Juste le temps d'enfiler le karate-gi et on se retrouve dans le dojo.
Les baies vitrées laissent passer une luminosité claire qui inonde le parquet de bois clair. L'ambiance est méditative, solennelle. Après le Ritsu-rei le réveil musculaire se fait doucement, amplement. Cette prise de conscience physique est indispensable. Puis le Sensei montre, démontre les applications techniques : " Relâchement, explosion, sentez le souffle après l'explosion...". On est happé par les enchainements ; se lâcher, ne pas trop réfléchir, laisser parler le corps, c'est éprouvant. Les Tai-sabaki se succèdent, bloquages mains ouvertes, sen-no-sen, go-no-sen, hente, seite...rafale de techniques à mains ouvertes...l'entreprise devient ardue ; mais décapante.
Remerciements à Jean-Pierre Lavorato et à son assistant Fabrice Bouchot, ainsi qu'à Michel et Jean-Luc sans qui ce Keiko n'aurait pu avoir lieu.